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Réalités numériques prouvant que le Coran n’a pas été déformé

Certains pensent que le Coran entre nos mains aujourd’hui n’est pas complet et qu’il contenait un grand nombre de versets qui ont été dissimulés… La langue des chiffres, peut-elle révéler que cette croyance est fausse….

D’aucuns prétendent que le Coran est déformé ! que Othman (Ottoman) (qu’Allah soit satisfait de lui) a brulé un grand nombre de Moushafs (recueil des textes du Coran) quand il a recueilli le Coran, et ils disent qu’il a brulé tout ce qui ne correspondait pas à ses idées et ses opinions….Ainsi, un grand nombre de paroles d’Allah l’Exalté a été perdu. Cette opinion, pourrait-t-elle être vraie ? Les chiffres, pourront-ils montrer que le Coran nous est parvenu sain et complet  tel que descendu par Allah le Très-Haut sans plus ni moins ?

Ô chers, dans cet article nous n’allons point utiliser la langue du discours ni celle de l’émotion, mais nous nous servirons de la puissante langue des chiffres que personne ne saura nier ni en douter. En effet, la déformation veut dire le changement et le manquement des chiffres, par conséquent, nous ne pouvons trouver un miracle numérique parfait dans un livre incomplet ou déformé !

Si nous trouvons que les nombres des versets, Sourates, mots et lettres sont justes et d’un calcul numérique exact, ceci ne peut qu’être une preuve que le Coran est parfait comme l’a décrit le Seigneur de la Puissance dans Sa parole : ‘’Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange’’ (Fussilat (Les versets détaillés) : 42). C’est une preuve concrète qu’Allah l’Exalté l’a préservé de toute déformation suivant Sa parole : ‘’En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien’’. (Al-Hijr (l’habitation de Thamûd) : 9).

Quel est le système numérique adéquat de ce miracle?

Tout le monde sait que, pour préserver ‘’un document secret’’ des modifications, nous devons utiliser un système de codage précis, et étant donné qu’Allah le Très-Haut voulait conserver Son Livre et nous le transmettre tel que  fut révélé, la méthode idéale est qu’Il mette en place un système numérique et le dissimule de Ses serviteurs au moment opportun où Il consacre quelqu’un parmi Ses serviteurs pour découvrir ce système et démontrer au monde que le Coran entre nos mains est le même que celui descendu par Allah l’Exalté sur le cœur de Mohammed (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui).

Le système numérique doit se baser sur un chiffre bien précis (A titre d’exemple : le processus de l’ordinateur repose sur le système binaire). Quant au Livre d’Allah le Très-Haut, le chiffre sept (7) en est l’approprié et ce, pour de multiples raisons. La raison principale est qu’Allah le Très-Haut a conçu dans cet univers un système basé sur le chiffre sept (7). En effet, chaque atome dans l’univers se compose de sept (7) couches, la terre sur laquelle nous vivons comporte sept (7) couches, le ciel qui est au-dessus de nous est de sept (7) cieux…     

Le Coran débute par une Sourate considérée la plus noble et qui comporte sept versets (As-Sab`-ol-Mathânî – Sourate Al-Fâtiha). Aussi, le premier chiffre mentionné dans le Coran est le chiffre sept (7) dans Sa parole le Très-Haut : ‘’puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient’’ (Al-Baqarah (La Vache) : 29), le Tawâf (Circumambulation autour de la Ka `ba) comporte sept parcours, le Soujoud (prostration) doit se faire sur sept membres…Quiconque nie ces réalités, le Feu à sept portes sera certainement sa récompense. Allah le Très-Haut dis : ‘’Il a sept portes; et chaque porte en a sa part déterminée’’ Al-Hijr (l’habitation de Thamûd) : 44).

De ce fait, toute modification, tout ajout, toute suppression affecteront ce système et nous ne pourrons avoir aucun système numérique.  Donc, l’existence d’un système comportant les versets du Coran, ses Sourates, ses mots et ses lettres est à notre époque la preuve concrète que le Coran n’a pas été déformé.

La nouvelle idée du miracle

L’idée de ce miracle numérique se repose sur un principe très simple : lorsque nous rangeant les nombres exprimant les Sourates, les versets, les mots et les lettres nous obtiendrons toujours un résultat sans reste ; divisible par sept (7), cela veut dire que ses nombres sont des multiples du chiffre sept (7)!

La méthode de compter les mots et les lettres, quant à elle, est très facile. Effectivement, il est à considérer les lettres telles qu’elles sont écrites dans le Livre d’Allah l’Exalté et ce, sans prendre en compte les symboles arabes de translittération (Hamza, vocalique, accentuation…), ainsi, nous comptons les lettres selon la première écriture du Coran lors de l’époque du Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui). Cette réalité ne fait que prouver que les compagnons n’ont pas touché au texte du Livre d’Allah l’Exalté, ni par ajout ni par suppression, le cas échéant, le système numérique qu’Allah avait structuré dans ce Coran aurait été annulé.

Confirmation de la non-déformation du nombre des versets et Sourates

Nous savons tous que le nombre des Sourates du Coran est de cent quatorze (114) et le nombre des versets coraniques est de six mille deux cent trente-six (6236).  Evidemment, nous nous basons sur le Moushaf de la Madîna (Médine) se trouvant actuellement entre nos mains. Quant aux lectures (manière de réciter le Coran) du Coran, celles-ci s’inscrivent dans un autre cadre que nous aborderons ailleurs. Il existe également un nombre important que nous ne pouvons ignorer, il s’agit du nombre d’années durant lesquelles le Coran est descendu qui est de vingt-trois (23) ans.

Allah l’Exalté a établi dans ces trois nombres un système numérique surprenant fondé sur le chiffre sept (7), cela dit, si nous plaçons ces nombres dans un ordre précis (du plus grand au plus petit) il résulte un multiple du chiffre sept (7) quelque soit la position dont nous les disposons, et l’explication est en ce qui suit :

Allah l’Exalté a fait descendre les cent quatorze (114) Sourates coraniques en vingt-trois (23) ans ce qui peut se traduire en langue de chiffres comme suit : le nombre résultant en rangeant les deux nombres 114 et 23 (23114) dans les deux sens est un multiple de sept (7).    

Si nous lisons le nombre de gauche à droite : 23114 = 7 x 3302

et si nous le lisons de droite à gauche : 41132 = 7 x 5876

Notez que les nombres résultants sont des nombres relatifs et non rationnels, nous pouvons donc dire que s’il y a eu un ajout ou une suppression dans le nombre des Sourates coraniques, le système aurait été disproportionné. Quelqu’un pourrait dire que ce système est une coïncidence ? La réponse est que ce système s’applique pareillement sur le nombre des versets.

Allah l’Exalté a fait descendre les six mille deux cent trente-six (6236) versets coraniques en vingt-trois (23) ans, le nombre résultant en rangeant les deux nombres 6236 et 23 (236236) dans les deux sens est également un multiple de sept (7).    

Si nous lisons le nombre de gauche à droite : 236236 = 7 x 33748

et si nous le lisons de droite à gauche : 632632 = 7 x 90376

Maintenant, si nous disons qu’Allah l’Exalté a fait descendre les six mille deux cent trente-six (6236) versets coraniques dans cent quatorze (114) Sourates, nous pouvons exprimer cette réalité en langue de chiffres en considérant les nombres 6236 et 114, ainsi, le nombre résultant en rangeant ces deux nombres dans les deux sens est composé de sept rangs et il est un multiple de sept (7).    

Si nous lisons le nombre de gauche à droite : 1146236 = 7 x 163748

et si nous le lisons de droite à gauche : 6326411 = 7 x 903773

De ce qui précède, nous pouvons dire que les équations citées ci-dessus auront échouées si un des Compagnons du Prophète ou ceux qui sont venus après ont ajouté ou ôté un verset. Dès lors, ces équations sont une preuve de la non-déformation du Coran.    

Observez avec moi mes chers comment est-ce que le même principe se répète dans tous les cas, chose qui ne peut être une coïncidence, car cette dernière ne se reproduit pas de telle façon. Ça ne pourrait être qu’une perfection divine instaurée par Allah l’Exalté dans Son livre pour qu’il soit une preuve pour toute personne ayant un quelconque doute dans son cœur envers ce Coran.

Confirmation de la non-déformation du nombre des mots et lettres  

Le Noble Coran comporte plus de soixante-dix-sept mille mots et nous ne pouvons étudier ce nombre considérable dans une seule étude mais nous nous contenterons de prendre le premier et le dernier mot du Coran pour constater qu’il est un livre complet, et qu’auquel nous ne pouvons rien enlever sinon ça provoquerait un dysfonctionnement du système numérique.

Nous savons tous que : ‘’Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux’’ de l’arabe (Bismi Al-Lahi Ar-Rahmani Ar-Rahîmi) est le premier verset coranique et que le dernier est : ‘’qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain’’ de l’arabe (Mina Al-Jinnati wan-Nâs), ainsi, Allah le Très-Haut a établi le même système numérique dans les lettres de ces deux versets pour nous prouver que le Coran est un Livre parfait du premier au dernier verset.

En langue de mots nous disons ‘’Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux’’ et nous exprimons ceci en langue de chiffres en remplaçons chaque mot arabe par le nombre de ces lettres comme suit : 6 6 4 3 et ce nombre (six mille six cent quarante-trois (6643)) est un multiple de sept (7).

6643 = 7 x 949

De ce fait, pourrait-il être une coïncidence et comment pouvons-nous prouver qu’il ne l’est pas? Nous passons au dernier verset coranique pour avoir la réponse, ainsi, en langue de mots nous écrivons ‘’qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain’’ qui se traduit en chiffre, en remplaçons chaque mot arabe par le nombre des lettres, par 5 1 5 2 ce qui nous donne le nombre cinq mille cent cinquante-deux (5152) qui est également un multiple de sept (7), nous pouvons donc dire :

5152 = 7 x 736

Notons ensemble que le même principe s’applique autant sur le premier que sur le dernier verset coranique, mais s’applique-t-il sur le premier et le dernier mot du Coran ? Cherchons le processus numérique pour la répétition de ces deux termes dans le Coran.

Le premier mot du Coran (Bismi) (Au nom) a été répété vingt-deux (22) fois tandis que le dernier mot (An-Nâs) (être humain) deux cent quarante et une (241) fois, en exprimant ces deux mots en langue de chiffres en les rangeant comme suit : 241 22 nous obtiendrons le nombre 24122 qui est un multiple de sept (7), donc :

24122 = 7 x 3446

Néanmoins, quelqu’un pourrait dire que le premier mot coranique fut descendu est  (Ikra’) ‘’lis’’ et que le dernier mot est : (Lâ yodhlamoûn) ‘’il ne seront point lésés’’ dans Sa parole l’Exalté) ‘’Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu’elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés’’(Al-Baqarah (La Vache): 281).

Lorsque nous cherchons dans le Coran nous trouvons que le mot (Ikra’) ‘’lis’’ est réitéré trois (03) fois, et le mot (Lâ yodhlamoûn) ‘’il ne seront point lésés’’quinze (15) fois.

Par le premier, Allah le Très-Haut nous a résumé ‘’le savoir’’ alors qu’Il (Exalté-soit t-il) désigne ‘’la justice’’ dans le dernier, Lui qui ne fait jamais de tort aux gens. Le savoir et la justice sont la base du maintien de toute civilisation sur terre et que cette dernière ne disparaisse que si les deux dites mesures se déséquilibrent.

Lorsque nous disposons ces deux termes selon leur ordre d’apparition dans le Coran, nous constatons que le terme (Lâ yodhlamoûn) ‘’il ne seront point lésés’’ (Al-Baqarah (La Vache)) est placé avant (Ikra’) ‘’lis’’ (Al-Alaq (L’adhérence)). Allah l’Exalté nous affirme par ceci que la justice est plus importante que le savoir, d’une part, et de constater, d’autre part, en langue de chiffre que le premier terme se réitère quinze (15) fois et le deuxième trois (03) fois et en rangeant les deux chiffres nous obtiendrons 315 qui est un multiple de sept (7) comme suit :

315 = 7 x 45

Pour en finir, la première Sourate est représentée par le chiffre 1 et la dernière par le 114 et pour garantir qu’aucun ajout ou et qu’aucune suppression n’ont été apportés, nous notons un signe numérique en disposons ensemble ces deux chiffres et nous obtiendrons ainsi un nouveau nombre 1141 qui est également un multiple de sept (7) :

1141 = 7 x 163

Nous pouvons donc dire que si un des compagnons (qu’Allah soit satisfait deux) a pensé à ajouter ou ôter des mots du Coran, cette parfaite précision numérique aurait été déséquilibrée, par conséquent, le Coran nous est parvenu sain et parfait tel que fut descendu par Allah l’Exalté sur le cœur de notre cher Mohamed (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui).

Chers en Allah, en utilisant la précédente méthode j’ai pu réaliser des dizaines de milliers d’équations numériques dont toutes étaient en cohérence avec le chiffre ‘’sept’’ dans un système numérique qui impressionne les cerveaux et intrigue les cœurs et tout cela témoigne sans aucun doute de la préservation d’Allah le Très-Haut pour Son Livre de toute déformation ou changement.

Je vais conclure par une histoire de laquelle nous pourrions tirer une morale. Un de mes livres dont la publication a tardé pendant des mois à cause d’un malentendu avec la maison d’édition pour des ajustements au niveau de certains textes du livre, ce qui a empêché l’éditeur de le publier jusqu’à ce qu’il a eu mon autorisation écrite pour le faire…Je dis donc, Allah le Très-Haut admet-t-Il que Son Noble Livre soit déformé et c’est Lui qui dit : ‘’En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien.‘’ (Al-Hijr (l’habitation de Thamûd) : 9) alors qu’un changement apporté à un texte d’un livre écrit par un modeste écrivain n’a pas eu lieu qu’après sa permission!

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Ecrit par: Abduldaem Al-Kaheel